dimanche 12 avril 2015

MOIS D'AVRIL




Un Amour plus fort que la mort
 

En ce début du mois d’avril nous entrons dans « le temps Pascal ». Ce mot signifie « Passage ». C’est le passage de la mort à la vie. Passage qui s’est  réalisé en la personne de Jésus. Désormais il est le « Passeur » pour tous ceux qui mettent leur foi en lui. Le baptême est le sacrement de ce « Passage ». St Paul écrit  :  « Si par le baptême qui nous unit à sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lui, c’est pour que nous menions une vie nouvelle … Unis à lui par une mort qui ressemble à la sienne, nous le serons aussi par une résurrection qui ressemblera à la sienne… (Rm 6, 4-6)
Pour cette raison, au début du christianisme, les baptêmes étaient toujours célébrés au cours de la « Veillée Pascale » qui justement, célébrait et célèbre toujours, la Résurrection de Jésus. Le cri de joie de cette victoire de la vie sur la mort en Jésus est bien  résumé  dans la salutation que les chrétiens sont invités à s’échanger le jour de Pâques et pendant la semaine pascale :         «  Christ est ressuscité ! » - « Il est vraiment ressuscité ! » C’est un acte de foi qui engage le croyant vers une « vie nouvelle ». Ce qui est possible grâce au Christ qui nous rejoint dans notre plus extrême condition mortelle et y dépose la force de son Amour qui donne la vie. Désormais aucun chemin n’est une impasse. Toute vie humaine vaut la peine d’être vécue. Toute relation humaine peut être guérie et grandir dans la joyeuse liberté à laquelle Dieu ne cesse de nous appeler. Christ a vaincu la mort. Il a vaincu le péché. Alors il est possible de nous aimer en vérité les uns les autres, avec respect, délicatesse, sincérité … et pour toujours, car l’Amour de Dieu qui libère de la mort sous toutes ses formes est engagé dans toute vie humaine… Oui, dans un monde qui souvent nous paraît noir, l’espérance a vaincu la désespérance : « Ô Mort, où est ta victoire ? Ô Mort, où est-il, ton aiguillon ? L’aiguillon de la mort, c’est le péché ...  Rendons grâce à Dieu qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus Christ. »    P. Patrice

Une " Année Sainte " pour 2016

A la surprise générale, le pape François vient d'annoncer
un "Jubilé de la miséricorde".

Du 8 décembre 2015 au 20 novembre 2016, l’Église catholique célébrera une Année Sainte extraordinaire. Ce « Jubilé de la Miséricorde » débutera par l’ouverture de la Porte Sainte à la basilique Saint-Pierre de Rome, à l’occasion de la fête de l’Immaculée Conception et se terminera par la solennité du Christ Roi.  
 L’ouverture du prochain Jubilé se fera à l’occasion du 50ème anniversaire de la clôture du Concile œcuménique Vatican II, en 1965, et pour cela il revêt une signification particulière qui pousse l’Église à continuer l’œuvre entamée par Vatican II. Pendant le Jubilé, les lectures pour les dimanches du temps ordinaire seront tirées de l’Évangile de saint Luc, « l’évangéliste de la miséricorde ». Sont  très connues, dans l’Évangile de la Miséricorde de Luc, les paraboles: la brebis égarée, la drachme perdue, le père miséricordieux ...                                                                                                
 L’annonce officielle et solennelle de l’Année Sainte sera faite par la lecture et la publication, près de la Porte Sainte, de la Bulle, le dimanche de la Miséricorde Divine, la fête instituée par Saint Jean-Paul II qui est célébrée le dimanche après Pâques. (Extrait du communiqué de la conférence des évêques de France)


Qu’est-ce que la "Miséricorde" ?

Le mot "miséricorde" désigne, en hébreu, le cœur profond, les "entrailles" qui frémissent sous le coup de la douleur et de la peine. Quel père ou mère n'a ressenti cela en sachant son enfant malade, perdu ? La miséricorde apparaît donc comme l'attachement profond d'un être pour un autre et particulièrement de Dieu pour l'homme. Dans notre vie, Dieu souffre avec nous, il est bouleversé par nos malheurs, nos souffrances et notre condition d'homme pécheur. Dans un grand mouvement d'amour pour nous, il nous manifeste sa tendresse, nous aide concrètement dans nos vies, nous témoigne sa "miséricorde", nous pardonne nos manquements, nos faiblesses, nous envoie son Fils. Dans le Nouveau Testament, Jésus nous invite à faire de même envers nos frères : "Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux". Mt 5,48) C'est l'une des conditions de la vie éternelle.

Le Sacrement de la  "Miséricorde".

Dans notre vie de foi, c'est au travers du sacrement de réconciliation en particulier que nous percevons la miséricorde de Dieu et plus largement dans la prière et les différents sacrements dans lesquels est communiqué le don de Dieu. Le pardon de Dieu nous remplit de joie et d'allégresse, nous redonne la paix. Mais ce n'est pas tout. Dieu nous manifeste aussi son attachement, sa miséricorde, au travers de personnes,  d'événements concrets, de rencontres,  qu'il faut   savoir relire dans sa vie.  ( Site Croire)


Eveil à la Foi

Depuis deux ans environ, se vit sur notre Communauté de Paroisses, des rencontres d’ "Eveil à la vie de Foi " pour les enfants de 3 à 6 ans accompagnés de leurs parents. « Au moment du baptême, les parents s’engagent à proposer la foi à leurs enfants. Mais ils se sentent souvent démunis, à tort ou à raison, et ils ont besoin d’être soutenus. On ne peut pas demander aux familles d’exercer leur responsabilité de l’annonce de la foi sans les aider ... » M.L.

Les enjeux :

- L’éveil à la foi n’est en aucun cas une catéchèse ou une pré-catéchèse. C’est un temps d’imprégnation plus encore que d’initiation pour les enfants de 3 à 6 ans. Ils sont accompagnés de leurs parents ou d’un autre membre de la       famille ... C’est un cheminement proposé à toute la famille.

- L’éveil à la foi permet à un enfant de découvrir combien il est aimé de Dieu. Qui mieux que ses parents peut amener l’enfant à cette découverte ? Pour cette raison il est important que l’enfant soit accompagné par un proche

Que votre enfant soit baptisé ou non, que vous soyez pratiquant ou non,     l’éveil à la foi accueille tous les parents qui sont en recherche. Chaque famille arrive avec sa propre histoire.


La prochaine rencontre aura lieu en l’église de Maury le 30 Mai prochain de 15h00à 17h30, chapelle St Roc, au dessus du cimetière. Ce sera rappelé dans le prochain bulletin. Mais déjà retenez la date.

Pour tous renseignements, vous pouvez contacter Cathy (de Latour de France) au 06 84 13 20 07, Françoise (de Caudiès) au 04 68 59 97 91 ou Marie Hélène   (de Maury) au 06 32 24 30 32 . N’hésitez pas à informer autour de vous. Merci

Dimanche des Familles

Dieu s'intéresse à la famille car il est famille : une seule nature divine mais trois Personnes. Dieu est famille ! L'unité n'est donc pas un mais trois car il ne peut y avoir d'unité sans la relation et la relation d'amour. Si Dieu est communion d'amour. La famille est appelée à cette même communion. Si dans une famille humaine il y a plusieurs enfants, il y a une relation particulière des parents pour chacun des enfants. Et comme l'amour ne se partage pas, c'est tout leur amour qu'ils donnent à chacun. Comme il y a une Trinité divine, il y a une Trinité humaine. Et la première est la Source de la seconde ... c'est le même Amour. Oui toute famille est sacrée, sanctuaire de la Vie !


C'est le Seigneur !


« C’est le Seigneur ! » : cette  exclamation du disciple bien-aimé reconnaissant Jésus ressuscité sur les bord du lac de Tibériade résument pour moi l’expérience de la Résurrection. Lorsque je prononce cette phrase durant mon travail, pendant des discussions vaines, à mon bureau, lors de conflits sans solution, le matin gris est transfiguré et ma journée s’illumine. Je sais que pendant mon travail, le Ressuscité est près de moi. Je n’ai pas à m’efforcer, seul, pour enfin attraper quelque chose. Le Ressuscité me laisse espérer que les choses s’arrangeront même si l’horizon apparaît bouché …
La  résurrection se produit au cœur de ma vie quotidienne lorsqu’un nœud se dénoue, lorsqu’une discussion est fructueuse, lorsque je peux me libérer des tensions intérieures, parce que je sais que le Ressuscité est près de moi. Il suffit que je m’arrête et prête  attention à la   proposition que Jésus cherche à me faire pour que ma vie change ... »  P. Anselme Grün