mardi 3 mars 2015

MOIS DE MARS






Le jeûne que Dieu préfère
Quand on entend Carême, le plus souvent on pense jeûne et pénitence. Mais il ne faut pas si tromper.  Jeûner pour jeûner n'a pas de sens. Jeûner parce que c'est la loi et que l'Église le demande, non plus. Jeûner pour être en règle, également. Jeûner pour que Dieu satisfasse nos besoins et nous obéisse dans nos demandes est une insulte. Surtout si en plus ce jeûne est hypocrite ... Nous ne sommes pas dans le donnant/donnant avec Dieu et ne devons d'ailleurs pas l'être avec les autres ... Il ne s'agit pas non plus d'auto-guérison ou de jeûne thérapeutique
Le jeûne auquel nous sommes appelés, c’est le jeûne spirituel qui agit sur toutes les dimensions de l'être : corps, âme et esprit, et rend plus réceptif à l'écoute intérieure et aux besoins des autres ... Ce jeûne qui détourne de soi  se nourrit de la lecture et de la rumination de la Parole de Dieu, ouvre sur la prière qui unit plus intensément à Dieu, et ouvre à l’amour du prochain. C'est de ce jeûne-là que parle Jésus dans l'Évangile (Mt 9, 14-15) : "Un temps viendra où l'Epoux leur sera enlevé, et alors ils jeuneront." Le vrai jeûne doit conduire à vivre les paroles de Dieu transmises par Isaïe et qu'il nous faut méditer : Quel est donc le jeûne qui me plaît ? N'est-ce pas faire tomber les chaînes injustes, délier les attaches du joug, rendre la liberté aux opprimés, briser tous les jougs ? (Lc 4, 16-20) N'est-ce pas partager ton pain avec celui qui a faim, recueillir chez toi le malheureux sans abri, couvrir celui que tu verras sans vêtement, (cf Mt 25, 14-40) ne pas te dérober à ton semblable ?Alors ta lumière jaillira comme l'aurore, et tes forces reviendront rapidement. Ta justice marchera devant toi, et la gloire du Seigneur t'accompagnera. Alors, si tu appelles, le Seigneur répondra ; si tu cries, il dira : « Me voici. » Ce jeûne conduit à l'union avec Dieu car il nous rend semblable à Lui dans l’amour du prochain. On ne jeûne bien qu'avec le cœur !      P. Patrice
Petit-déjeuner  : KT/Aumônerie/Parents

Le prochain « Petit déjeuner » aura lieu le dimanche 22 mars au presbytère de St Paul de Fenouillet à 9h30 et sera suivi de la Messe à 11h00. Temps de préparation à « la Pâques du Seigneur » et à « la 1ère communion » ...



Rencontre et prière dans les villages

Une fraternité missionnaire  s’est constituée sur la Communauté de paroisses pour visiter les villages plus isolés et y vivre un temps de prière :
  * Trilla le mardi 10 mars : temps de prière à 15h à l’église.
  * Prugnanes le samedi 21 mars : temps de prière à 15h également à l’église.
 


« LIENS » Journal de la Communauté

Fin du mois de février est sorti le deuxième numéro du « Journal de la Communauté de la Transfiguration » qui sera à distribuer dans les boîtes à lettres de tous les villages. La distribution se fera en même temps que celle du « Denier de l’Eglise » …



Denier de l’Eglise 
Chaque année s’ouvre au moment du Carême, la  Campagne pour le «Denier de l’Eglise». Celle-ci, en effet,
ne recevant ni subventions du Vatican ou de l’Etat, la rémunération des prêtres et des différents salariés qui travaillent en son sein, dépend exclusivement des dons reçus à travers cette Campagne ...  Des enveloppes prévues à cet effet vous seront distribuées, ou vous pourrez en trouver au fond des églises. Je vous remercie de prendre avec le plus grand sérieux cette collecte essentielle pour la vie de l’Eglise. Y contribuer est un devoir pour tout baptisé. Merci ! Ensemble, nous sommes l’Eglise.  Et merci à tous ceux qui ont donné en 2014.    P. Patrice

« La grande famille de l'Église a besoin du soutien solidaire de l'ensemble de ses membres pour vivre et pour agir au service de tous. Donner au Denier de l’Eglise, c’est permettre à l’Eglise de transmettre les trésors de la foi à un monde qui a tant besoin d’espérance. C’est soutenir les prêtres qui ont à cœur de l’annoncer et de la vivre, avec l’aide des diacres, des séminaristes et des laïcs, certains salariés et pour la grande majorité bénévoles. »  Aujourd'hui, peu de catholiques participent régulièrement à la collecte du Denier, et 70% des donateurs ont plus de 65 ans ! Quelle proximité de services souhaitons-nous pour l'Église catholique de demain, pour nos enfants et les générations à venir ? Participer au denier de l'Eglise, c’est être conscient que chaque baptisé est solidairement responsable. Merci de ce que vous ferez ! »


Offrir une messe : un beau cadeau pour ceux qu'on aime

La messe est le Sacrement de l’Amour révélé et accompli jusqu’au bout en Jésus-Christ en qui Dieu s’est manifesté pour nous, pour notre salut. C’est donc un moment fort pour intercéder pour tous ceux que nous aimons. On peut prier pour les défunts mais aussi à d'autres intentions.

Demander une messe
Depuis longtemps, des chrétiens demandent qu’à la messe, soient partagées des intentions. C’est le signe que l’on porte ensemble ses soucis, ses peines, mais aussi ses joies, ses attentes. L’Église est une grande famille ...

On peut demander une intention de messe

• pour les défunts (anniversaire de la naissance ou du décès, fête, événement important.)
• mais aussi en action de grâce pour des événements heureux.
• pour un malade, pour une personne éprouvée.
• pour une intention particulière.

Une invitation
Nous sommes invités à redécouvrir le sens de cette prière qui est le plus beau cadeau que l’on puisse offrir puisqu’elle plonge ses racines dans l’Amour. A la fois l’amour de Dieu, l’amour de celui qui donne l’intention et l’amour de l’Eglise qui célèbre. Une communion d’amour qui enveloppe la personne ou les personnes pour qui l’on prie ...
Toute messe est sans prix, mais dès les origines, les fidèles ont voulu montrer leur participation à l’Eucharistie (la messe) soit par des offrandes en nature, soit par des offrandes en espèces ... Pour l’honoraire de Messe, il s’agit d’une solidarité pour la vie matérielle des prêtres. Ces honoraires (offrandes) assurent presque la moitié des revenus des prêtres de notre diocèse. Le reste est assuré par le Denier de l’Église ... La vie matérielle des prêtres comme de l’Eglise et donc des Communautés de paroisses, ne repose que sur la contribution volontaire des fidèles. Rien n’est donné par ailleurs. Voici ce que dit le Droit Canonique (Droit de l’Église Catholique) : « Les Fidèles qui donnent une offrande pour que la messe soit appliquée à leur intention, contribuent au bien de l’Eglise et participent par cette offrande à son souci pour le soutien de ses ministres et de ses œuvres. » 

Une question souvent posée
« On annonce souvent plusieurs intentions lors des messes de la communauté de paroisses. Or, je croyais qu’un prêtre ne pouvait recevoir qu’une intention de messe par jour »
Les personnes qui demandent une messe aiment bien être présentes le jour où cette intention est annoncée. C’est pourquoi ces intentions sont en général annoncées au cours des messes dominicales. Mais ces intentions sont ensuite reprises individuellement en semaine par un prêtre. Donc il est permis d’annoncer plusieurs intentions ...

 
CONFESSIONS
« La vraie réconciliation, écrit le Pape François, c’est que Dieu dans le Christ a pris nos péchés et s’est fait péché pour nous ». Tout est donné du côté de Dieu depuis la Croix - Il s’est donné Lui-même - et la grâce du Salut,  devenue permanente, nous est offerte aujourd’hui comme hier et comme demain. Le Sacrement de réconciliation en nous libérant du péché et de tout ce qui paralyse nos vies, nous rend à la « Vie »  !


Célébrations Sacrement de la Réconciliation

St Paul de Fenouillet

Mercredi 18, après la messe de 17h00 : vers 17h30/17h45

Estagel

Mardi 31 à 18h00




Confessions individuelles

Sournia,

Samedi 28, 16h15, avant la messe de 17h00


En cas d’impossibilité à ces dates et heures, ne pas hésiter à solliciter un prêtre.





« Recevez le Saint Esprit. Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis »
(Jean 20, 22-23)

Le pardon est essentiel dans la foi chrétienne. Le Christ est venu parmi nous. Il est mort sur la croix pour nous pardonner nos péchés. Par le sacrement de réconciliation - autrefois la confession - tout baptisé retrouve l’amour de Dieu.
En effet, la confession est un rendez-vous d’amour avec Dieu. Dieu ne condamne jamais. C’est sans doute une des caractéristiques les plus flagrantes de Jésus dans l’Evangile : à la différence des pharisiens, il ne condamne JAMAIS les pécheurs. Au contraire, c’est à eux qu’il offre en premier son amitié. La confession est donc d’abord une réconciliation entre Dieu et nous.
C’est pourquoi le sacrement de réconciliation est une résurrection pour celui qui le reçoit. En effet Dieu rétablit l’homme dans sa dignité d’enfant de Dieu, de fils du Père. L’alliance entre l’homme et Dieu qui avait été abîmée ou même rompue par le péché, est rétablie. Le péché n’a plus d’effet à ce niveau, il n’existe plus. C’est l’œuvre de la grâce de Dieu.
Rappelons-nous ce que Benoît XVI aime à dire sur ce sacrement :
« Ce n’est pas le péché qui est au cœur de la célébration sacramentelle, mais la miséricorde de Dieu qui est infiniment plus grande que notre faute. »
« Nos péchés sont toujours les mêmes. Mais nous nettoyons nos chambres au moins une fois par semaine, même si la saleté est toujours la même. Il est très utile de se confesser régulièrement pour cultiver la propreté et la beauté de l’âme et mûrir peu à peu dans sa vie. »
Nos vies sont un peu comme des fils reliés à Dieu et qui se cassent à chacune de nos chutes. Quand nous demandons pardon pour nos péchés, Dieu fait un nœud au fil qui devient ainsi plus court. Petit à petit, de pardon en pardon, les pécheurs pardonnés que nous sommes se rapprochent insensiblement de Dieu : mystère de la grâce qui agit dans les cœurs…

Comment se confesser ?

•    La rencontre avec le prêtre passe d’abord par un accueil mutuel : prêtre et pénitent font ensemble le signe de la croix.
•    Placé sous le regard de Dieu, le chrétien peut alors confesser ses péchés, ses manques d’amour envers Dieu, envers les autres et envers lui-même.
•    Vient ensuite un temps d’écoute ou de dialogue avec le prêtre avant de dire l’acte de contrition et de recevoir le pardon de Dieu : le prêtre étend les mains sur le pécheur, lui donne l’absolution.
•    Le prêtre invite enfin à la conversion en proposant une « pénitence » (prière, méditation de la parole de Dieu, démarche particulière…) qui est à la fois un signe de réparation et une action de grâce pour le pardon reçu.