MOIS DE NOVEMBRE
(Mois d'octobre, dérouler vers le bas)
Message de Mgr Norbert TURINI, Évêque de Perpignan
Mgr Norbert TURINI a été nommé par le Pape François, Evêque de Perpignan. Voici le message qu’il adresse au diocèse :
Comme vous venez de l’apprendre, le Pape François vient de me nommer évêque de Perpignan-Elne. Je le deviendrai pleinement ce dimanche 18 janvier 2015, jour de mon installation officielle.
Sans tarder, je veux venir à votre rencontre du lundi 20 octobre au samedi 25 octobre, Je serai parmi vous pour des premiers contacts et une découverte de notre beau diocèse. J’y reviendrai également du 16 au 21 décembre.
Avant tout je tiens à vous dire que c’est un honneur pour moi et une lourde responsabilité de succéder à mon frère dans l’épiscopat, Monseigneur André Marceau, désormais évêque de Nice. Nous nous connaissons bien et j’ai pu apprécier le beau travail pastoral qu’il a accompli au service de l’Église diocésaine de Perpignan-Elne pendant ces dix années de présence. J’ai pleine conscience que j’en recueillerai beaucoup de fruits pour la mission et cela me réjouit.
Je tiens à remercier de tout cœur votre administrateur diocésain, le Père Jean-Paul Soulet avec qui j’ai correspondu par téléphone. J’ai senti dans la chaleur de ses paroles, la marque d’un accueil fraternel qui m’encourage.
Depuis que j’ai appris ma nomination il y a plus d’un mois, vous habitez mon cœur et ma prière avec vos frères prêtres, diacres, communautés religieuses, ministres institués. Sans que nous nous connaissions, vous m’êtes déjà présents et proches dans le Seigneur Jésus-Christ.
Puis-je vous demander de prier pour le diocèse de Cahors qui connaîtra dans quelques semaines la même situation que vous jusqu’à l’arrivée de mon successeur ? Je dois beaucoup à ce diocèse. Il m’a appris à devenir Evêque et c’est lui qui, au fond, m’a préparé à venir chez vous. C’est du diocèse de Cahors que le Seigneur m’envoie chez vous.
Ce temps entre ma nomination et mon installation va me permettre de
me familiariser avec le diocèse de Perpignan-Elne, d’apprendre
l’histoire de notre Église locale et ses particularités, de commencer à
vous connaître, d’écouter, de découvrir, de comprendre et surtout de
rendre grâce pour les merveilles que Dieu accomplit chez vous.
Vous allez m’y aider, j’en suis sûr, et me faire goûter la saveur et
sentir la bonne odeur de l’Évangile en terre catalane avec vos belles
et riches traditions.
Des Causses du Quercy jusqu’en pays catalan, c’est la Bonne Nouvelle
de Jésus-Christ que j’ai à cœur désormais de vivre, de célébrer, de
servir, de partager avec vous pour l’offrir et l’ouvrir à tous,
particulièrement aux plus fragiles, aux plus faibles, aux plus petits.
Les lotois m’ont appris à aimer passionnément l’Église du Christ en
pays quercynois, vous m’apprendrez à aimer la vôtre, la nôtre, l’Église
qu’Il m’invite à servir maintenant et qui devient celle de mon cœur et
de ma mission. D’ores et déjà, je vous demande de prier pour moi.
Que le Seigneur vous comble de ses bénédictions et que Marie, Notre
Dame de Rocamadour, à qui je vous confie, fasse chanter en nous, avec
son magnificat, la joie de l’Évangile.
+ Norbert TURINI
Evêque nommé de Perpignan-Elne
Administrateur Apostolique du diocèse de Cahors
Décret du Pape Paul VI sur la charge des Evêques : "Christus Dominus "
Le Christ Seigneur, Fils du Dieu vivant est venu pour sauver son peuple du péché et pour sanctifier tous les hommes ; comme il fut lui-même envoyé par le Père, ainsi envoya-t-il ses Apôtres ; il les sanctifia, en leur donnant le Saint-Esprit, pour qu’eux aussi ils glorifient le Père sur la terre et fassent que les hommes soient sauvés « en vue de l’édification du Corps du Christ » (Ep 4, 12), qui est l'Église ...
Dans cette Église du Christ, Les évêques, succèdent aux Apôtres, comme pasteurs des âmes : ils ont été envoyés pour assurer, en union avec le Souverain Pontife et sous son autorité, la pérennité de l’œuvre du Christ, Pasteur éternel [4]. Car le Christ a donné aux Apôtres et à leurs successeurs l'ordre et le pouvoir d'enseigner toutes les nations, de sanctifier les hommes dans la vérité et de guider le troupeau. Aussi, par l'Esprit Saint qui leur a été donné, les évêques ont-ils été constitués de vrais et authentiques maîtres de la foi, et pasteurs ...
***************************************
Un temps de fraternité dans le Seigneur
En ce mois d’octobre nous avons célébré pour la troisième année consécutive, la Fête de la Communauté de Paroisses de la Transfiguration. Un moment fort de Foi partagée, de fraternité, de service et de joie … de Vie : « Là où deux ou trois sont réunis en mon Nom, je suis là au milieu d’eux. » Et c’est bien en son Nom que nous étions réunis pour le célébrer ensemble dans la lumière de la Transfiguration où il nous enveloppe pour faire de nous son Eglise dans la communion des trois secteurs qui portent chacun le nom d’un des trois apôtres qui l’ont contemplé sur la montagne : Pierre, Jacques et Jean .
En ce mois d’octobre nous avons célébré pour la troisième année consécutive, la Fête de la Communauté de Paroisses de la Transfiguration. Un moment fort de Foi partagée, de fraternité, de service et de joie … de Vie : « Là où deux ou trois sont réunis en mon Nom, je suis là au milieu d’eux. » Et c’est bien en son Nom que nous étions réunis pour le célébrer ensemble dans la lumière de la Transfiguration où il nous enveloppe pour faire de nous son Eglise dans la communion des trois secteurs qui portent chacun le nom d’un des trois apôtres qui l’ont contemplé sur la montagne : Pierre, Jacques et Jean .
Nombre de membres de la Communauté de Paroisses n’ont pas encore conscience de l’importance de ces rencontres, que ce soit au niveau de celle-ci ou du diocèse … Certes il faut se déplacer et il est compréhensible que certains ne peuvent y venir en raison de l’âge, de la maladie ou pour une autre raison valable … Mais, hors de ces cas particuliers ? … On se déplace bien en d’autres circonstances, ne serait-ce que pour les courses au supermarché ou autres … De plus le co-voiturage est proposé … Se retrouver est une joie pour tous, une joie familiale.
En effet, accueillir la Foi est de l’ordre du privé en ce sens que chacun est libre de croire ou non, mais vivre sa Foi , c’est autre chose. Par le baptême, on devient membre d’une famille, la famille Eglise. Et le mot « Eglise » signifie « ensemble », « assemblée », « rassemblement » La Foi, en effet, n’est pas un catalogue de choses à croire qui, connues par cœur, nous donnerait le diplôme du parfait chrétien. La Foi est une expérience, une rencontre avec Quelqu’un, l’expérience de la Présence du Christ au cœur de ma vie et de celle des autres; une expérience de vie avec lui, et à partir de sa Présence, ensemble. Le Christ a voulu cette vie de « famille » : « Ma mère et mes frères sont ceux qui écoutent la Parole de Dieu et qui la mettent en pratique. » Aussi a-t-il fondé l’Eglise dont la vocation est d’être famille pour un vivre ensemble fraternel, dans le service et l’amour : « Aimez-vous les uns les autres de l’amour dont je vous ai aimés. » lié à la mission « A cela on reconnaîtra que vous êtes mes disciples, à l’amour que vous aurez les uns pour les autres. » dans l’unité « Qu’ils soient Un pour que le monde croit. » Dans les Actes des Apôtres, il est écrit : « Tous les croyants vivaient ensemble, … ils prenaient leurs repas avec allégresse et simplicité de cœur ; ils louaient Dieu » (2, 42-47). Ecoutons aussi Mgr Turini : « J’insiste toujours sur la notion d’Eglise-famille, une famille n’est pas recluse mais ouverte et donne envie à d’autres d’y entrer. » Puissions-nous nous laisser interpeller et vivre cette grâce d’une fraternité qui est notre mission !
Merci à toutes celles et ceux qui se sont investis et mis ainsi au service avec beaucoup d’amour pour la réussite et la joie de cette Fête et aussi pour la distribution du journal de la Communauté. P. Patrice
***************************************
Novembre |
***************************************
Fête de la Toussaint
Comme son nom l’indique, la Toussaint est la fête de tous les saints. Chaque 1er novembre, l’Église honore ainsi la foule innombrable de ceux et celles qui ont été de vivants et lumineux témoins du Christ. Si un certain nombre d’entre eux ont été officiellement reconnus, à l’issue d’une procédure dite de « canonisation », et nous sont donnés en modèles, l’Eglise sait bien que beaucoup d’autres ont également vécu dans la fidélité à l’Evangile et au service de tous. C’est bien pourquoi, en ce jour de la Toussaint, les chrétiens fêtent tous les Saints connus et inconnus. La vie de ces saints constitue une véritable catéchèse, vivante et proche de nous. Elle nous montre l’actualité de la Bonne nouvelle et la présence agissante de l’Esprit- Saint parmi les hommes.
La sainteté n’est pas une voie réservée à une élite : elle concerne tous ceux et celles qui choisissent de mettre leurs pas dans ceux du Christ. Donc elle nous concerne ! P.Patrice
*******
Visage de sainteté pour aujourd'hui
"Jeunes, n'ayez pas peur d'être des saints." (Jean-Paul II)
Bienheureuse Chiara Luce : jouer la partition de Dieu
par Marine Guillard
Par les dix-huit années de sa vie, Chiara
Luce est un véritable exemple de sainteté. Premier membre des Focolari
béatifié, elle a vécu de manière héroïque sa maladie grave, entièrement
unie à Jésus dans sa Passion.
© CSC/Focolari
En 1980, elle découvre le mouvement des Focolari et devient une Gen (nom donné aux jeunes du mouvement). À partir de ce moment, sa vie sera une ascension constante, dans sa tension à « mettre Jésus à la première place ». Elle aime la vie, la musique, la natation, le tennis, les randonnées en montagne. Sa joie attire mais, quand on lui demande si elle parle de Dieu à ses amis, elle répond : « Je ne dois pas parler de Jésus, mais je dois le donner aux autres par ma manière de me comporter ». Elle poursuit ses études et rentre au lycée classique où elle offre à Jésus ses difficultés.
Chiara Lubich et Chiara Luce
Chiara fréquente les rencontres organisées par le mouvement des
Focolari. Dans ce cadre, elle vit une forte expérience communautaire de
vie chrétienne, selon la spiritualité de l’unité qui caractérise le
charisme de Chiara Lubich, et elle s’élance vers les buts apostoliques
du mouvement. Avec d’autres Gen, elle approfondit son rapport personnel
avec Dieu en recevant l’eucharistie de manière quotidienne. Elle
entretient aussi une relation d’amour avec Marie. Elle comprend que, pour aimer, il faut d’abord recevoir l’amour comme un don.
© CSC/Focolari
Chiara Badano entretient un lien épistolaire avec Chiara Lubich qui, à
sa demande, lui donne un deuxième prénom : Luce (« Lumière » en
italien). En lisant sa correspondance avec Chiara Lubich, on comprend
que Chiara Luce grandit dans la compréhension de la parole de Dieu :
« J’ai redécouvert l’Évangile sous une nouvelle lumière. Maintenant, je
veux faire de ce livre magnifique l’unique but de ma vie. Je ne veux pas
et je ne peux pas rester analphabète d’un message aussi
extraordinaire ». Chiara fait également preuve d’un amour ardent pour
Jésus au moment de sa Passion quand il s’est écrié : « Mon Dieu, mon
Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Mc 15,34 ; Mt 27,46).
Chiara Lubich avait expliqué aux jeunes de son âge : « Le Gen voit
dans chaque souffrance une occasion extraordinaire de devenir semblable à
Jésus abandonné, et il lui offre sa peine. Si Jésus se sent
véritablement aimé, il sait comment vous récompenser : il vous remplit
de cette joie nouvelle que vous pourrez transmettre à tout le monde. Ce
n’est pas tout : il fera de vous des saints. Courage, Gen ! Remplissons
le monde de saints ». Ce à quoi Chiara Luce répond : « J’ai découvert
que Jésus abandonné est la clé de l’unité avec Dieu et je veux le
choisir comme mon premier époux et me préparer à sa venue ». Elle lit la Parole de Dieu, la médite et réfléchit souvent à l’affirmation de Chiara Lubich : « Je serai sainte si je suis sainte tout de suite ».
Deux années de maladie
À la fin de l’été 1988, Chiara joue au tennis lorsqu’une douleur
lancinante lui fait perdre sa raquette. Des examens médicaux révèlent un
cancer des os. Elle n’a pas encore dix-huit ans et les projets dont
elle avait rêvé s’écroulent. En apprenant le diagnostic, Chiara ne
pleure pas, ne se rebelle pas, sûre que Dieu est fidèle et que son amour ne défaillera pas. Il sait, lui, quel est son vrai bonheur.
Son sourire lumineux ne disparaît pas malgré les cures très douloureuses qu’elle subit. Elle offre sa souffrance pour l’Église, pour les jeunes, pour les non-croyants, le mouvement des Focolari, les missions… Chiara perd très vite l’usage de ses jambes. Elle répète : « Je n’ai plus rien, mais j’ai encore le coeur et avec lui je peux toujours aimer ».
Son sourire lumineux ne disparaît pas malgré les cures très douloureuses qu’elle subit. Elle offre sa souffrance pour l’Église, pour les jeunes, pour les non-croyants, le mouvement des Focolari, les missions… Chiara perd très vite l’usage de ses jambes. Elle répète : « Je n’ai plus rien, mais j’ai encore le coeur et avec lui je peux toujours aimer ».
Les amis des Focolari alternent les visites à l’hôpital pour la
soutenir, elle et sa famille. Les périodes d’hospitalisation à Turin
sont de plus en plus fréquentes et, avec elles, les thérapies lourdes
qu’elle affronte avec beaucoup de courage : « Pour toi Jésus, si tu le veux, je le veux moi aussi ».
Les médecins, certains non pratiquants, sont bouleversés par la paix
qui émane d’elle, et plusieurs redécouvrent Dieu. Sa chambre d’hôpital à
Turin est un lieu de rencontre, d’apostolat, d’unité. À sa maman qui
lui demande si elle souffre, elle répond : « Jésus m’enlève avec du
chlore mes taches, et le chlore ça brûle. Ainsi, quand j’arriverai au
paradis, je serai blanche comme la neige ».
Elle est convaincue que Dieu l’aime et après une nuit particulièrement éprouvante, elle écrit à Chiara Lubich : « J’ai beaucoup souffert, mais mon âme chantait ». La maladie progresse et la médecine baisse les armes. Chiara sait qu’elle ne guérira pas mais elle est prête à faire la volonté de Dieu. Elle confi e à ses amis : « Vous ne pouvez pas imaginer la relation que j’ai maintenant avec Jésus… Je me rends compte que Dieu demande quelque chose de plus, de plus grand. Peut-être pourrai-je rester sur ce lit pendant des années, je n’en sais rien. La seule chose qui m’intéresse, c’est la volonté de Dieu ; je dois bien faire celle de l’instant présent : jouer la partition de Dieu. Si on me demandait si je veux marcher, je dirais que je ne le veux pas, car ainsi je suis plus proche de Jésus ». Beaucoup insistent pour qu’elle écrive ce message à la Vierge : « Maman du Ciel, je te demande le miracle de ma guérison. Mais si cela n’est pas la volonté de Dieu, je te demande la force de ne jamais céder ! ». Elle souffre beaucoup mais refuse la morphine. « Cela m’enlève ma lucidité et la souffrance est la seule chose que je peux offrir à Jésus ».
Elle est convaincue que Dieu l’aime et après une nuit particulièrement éprouvante, elle écrit à Chiara Lubich : « J’ai beaucoup souffert, mais mon âme chantait ». La maladie progresse et la médecine baisse les armes. Chiara sait qu’elle ne guérira pas mais elle est prête à faire la volonté de Dieu. Elle confi e à ses amis : « Vous ne pouvez pas imaginer la relation que j’ai maintenant avec Jésus… Je me rends compte que Dieu demande quelque chose de plus, de plus grand. Peut-être pourrai-je rester sur ce lit pendant des années, je n’en sais rien. La seule chose qui m’intéresse, c’est la volonté de Dieu ; je dois bien faire celle de l’instant présent : jouer la partition de Dieu. Si on me demandait si je veux marcher, je dirais que je ne le veux pas, car ainsi je suis plus proche de Jésus ». Beaucoup insistent pour qu’elle écrive ce message à la Vierge : « Maman du Ciel, je te demande le miracle de ma guérison. Mais si cela n’est pas la volonté de Dieu, je te demande la force de ne jamais céder ! ». Elle souffre beaucoup mais refuse la morphine. « Cela m’enlève ma lucidité et la souffrance est la seule chose que je peux offrir à Jésus ».
À la rencontre de l’Époux
© CSC/Focolari
Chiara se prépare à rencontrer l’Époux. Elle a pensé à tout : sa robe
qu’elle veut blanche comme une mariée, les chants et les prières pour
« sa » messe ; la liturgie devra être une « fête » et « personne ne
devra pleurer ». Lors de sa dernière eucharistie, elle demande qu’on
récite : « Viens, Esprit Saint, envoie-nous, du Ciel, un rayon de ta
lumière ». Elle ne se plaint pas, toujours tournée vers les autres et
particulièrement les jeunes : « Les jeunes sont l’avenir. Moi, je ne
peux plus courir, mais j’aimerais leur transmettre le flambeau, comme
aux Jeux olympiques. Les jeunes ont une seule vie, et cela vaut la peine
de bien la vivre ! ».
Le 7 octobre 1990, en la fête de la Vierge du Rosaire, elle rend son dernier souffle après avoir salué sa maman : « Maman, sois heureuse, car je le suis. Ciao », et souri à son père. Ses parents diront que les deux plus belles années de leur vie furent les années de maladie de Chiara Luce. Deux mille personnes sont présentes à son enterrement et sa réputation de sainteté se répand à travers le monde.
Le 7 octobre 1990, en la fête de la Vierge du Rosaire, elle rend son dernier souffle après avoir salué sa maman : « Maman, sois heureuse, car je le suis. Ciao », et souri à son père. Ses parents diront que les deux plus belles années de leur vie furent les années de maladie de Chiara Luce. Deux mille personnes sont présentes à son enterrement et sa réputation de sainteté se répand à travers le monde.
En 1999, Mgr Maritano, évêque du diocèse d’Acqui ouvre son procès en
béatification. Elle est déclarée « vénérable » en 2008 et est béatifiée
le 25 septembre 2010. On la fête le 29 octobre.
(tiré du site "mavocation.org")
***************************************
Conversion de St Augustin (IV/Vè sc.) |
Prière de Saints Augustin à tous les Saints
Reine de tous les saints, glorieux Apôtres et Évangélistes, Martyrs invincibles, généreux Confesseurs, savants
Docteurs, illustres Anachorètes, dévoués Moines et Prêtres, Vierges
pures et pieuses femmes, je me réjouis de la gloire ineffable à laquelle vous êtes élevés dans le Royaume de Jésus-Christ, notre divin Maître.
Je bénis le Très-Haut des dons et des faveurs extraordinaires dont il vous a comblés et du rang sublime où il vous élève.
O amis de Dieu !
O vous qui buvez à longs traits au torrent des délices
éternelles, et qui habitez cette patrie immortelle, cette heureuse cité,
où abondent les solides richesses !
Puissants Protecteurs, abaissez vos regards sur nous qui combattons, qui
gémissons encore dans l’exil, et obtenez-nous la force et les secours
que sollicite notre faiblesse pour atteindre vos vertus, perpétuer vos
triomphes et partager vos couronnes.
O Vous tous, bienheureux habitants du ciel, saints amis de Dieu qui avez traversé la mer orageuse de cette vie périssable,
et qui avez mérité d’entrer dans le port tranquille de la paix souveraine et de l’éternel repos !
O saintes âmes du paradis, vous qui, maintenant à l’abri
des écueils et des tempêtes, jouissez d’un bonheur qui ne doit pas
finir, je vous en conjure, au nom de la charité qui remplit votre cœur,
au nom de Celui qui vous a choisis et qui vous a faits tels que vous
êtes, écoutez ma prière.
Prenez part à nos travaux et à nos combats, vous qui
portez sur vos vos fronts vainqueurs une couronne incorruptible de
gloire ; ayez pitié de nos innombrables misères, vous qui êtes à jamais
délivrés de ce triste exil ; souvenez-vous de nos tentations, vous qui
êtes affermis dans la justice ; intéressez-vous à notre salut, vous qui
n’avez plus rien à redouter pour le vôtre ; tranquillement assis sur la montagne de Sion, n’oubliez pas ceux qui gisent encore couchés dans la vallée des larmes.
Puissante armée des saints, troupe bienheureuse des
apôtres et évangélistes, des martyrs, des confesseurs, des docteurs, des
anachorètes et des moines, des prêtres, des saintes femmes et des
vierges pures, priez sans cesse pour nous misérables pécheurs.
Tendez-nous une main secourable ... ; faites entrer par vos prières notre frêle
navire dans le port de la bienheureuse éternité.
Prier avec Marie |
.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire