mercredi 10 juin 2015

MOIS DE JUIN






Vivre le Temps Ordinaire


Dire « c’est ordinaire » signifie souvent pour nous, c’est habituel, commun, banal, etc … En serait-il ainsi de ce Temps liturgique que nous appelons « Ordinaire » et qui s’insère entre le Temps de Noël et le Temps du Carême, entre le Temps Pascal et le Temps de l’Avent, et qui comprend 34 dimanches ? … Nous sommes donc dans le « Temps ordinaire ».
S’agit-il de retourner à nos banalités ?... Ni chaud, ni froid, vivons dans le tiède. La vie reprend avec sa monotonie ?... Dans le livre de l’Apocalypse, il est écrit : « Dieu vomit les tièdes ». Ce qui veut dire que la tiédeur nous dé-forme, nous fait perdre la « forme » de Dieu qui est notre appel et notre vocation.

Est-ce vraiment ce que la liturgie voudrait nous dire et le comportement auquel elle nous inviterait ? ... Certainement pas !

Dom Cozien, abbé de l’Abbaye de Solesmes, parle volontiers de son amour pour l'ordinaire parce que c'est la trame d'une vie extraordinairement riche; dans le mot ordinaire, il y a l'idée d'ordre, c'est-à-dire d’ajustement au dessein de Dieu, de mise en place de tout l'ensemble de notre service au quotidien, conformément à  l’amour et donc au don de soi. Il en résulte la paix qui est, selon saint Thomas, la "tranquillité de l'ordre" de toute chose. Chaque chose à sa place comme chaque parole, chaque comportement etc … Cela demande une conversion continuelle pour un service continuel. Jésus lui-même l’a dit : « Je ne suis pas venu pour être servi, mais pour servir et donner ma vie ». Servir, c’est « donner sa vie ». Il est bien des occasions et des manières de le faire jour après jour ... Où est la monotonie et le banal lorsqu’il s’agit d’amour ? ...  Vivre toute chose dans la Présence de Jésus imprimée en 

nous par le don de l’Esprit-Saint à la Pentecôte, voilà un ordinaire pas           ordinaire !
À sa manière, Saint Paul a décrit ce qu'est ce "Temps ordinaire": « Que votre amour soit sans hypocrisie. Fuyez le mal avec horreur, attachez-vous au bien. Soyez unis les uns aux autres par l’affection fraternelle, rivalisez de respect les uns pour les autres. Ne brisez pas l’élan de votre générosité, mais laissez jaillir l’Esprit; soyez les serviteurs du Seigneur … » (Rm 12, 9 sq) Ne nous y trompons pas, le service du Seigneur passe par le service de l’hommes.
Le « Temps Ordinaire » est donc le « Temps de l’Eglise en marche » : chaque baptisé apprend à se laisser conduire par l’Esprit-Saint dans les moindres         réalités de la vie, à prendre la « forme » de Jésus et à vivre de sa charité (l’amour). En être  artisan et en devenir témoin.                Père Patrice

L’Eglise est une Maison ouverte à tous


Mon fils joue dans le jardin. Je l’aperçois depuis la porte-fenêtre ouverte qu’un mauvais courant d’air m’incite à fermer. Ni une ni deux, mon fils rapplique : « Papa, pourquoi tu m’enfermes dehors ? »
Je ne t’enferme pas, mon fils, je voulais éviter un  courant d’air à l’intérieur. « Non, Papa, il faut la laisser ouverte. »
Grâce à mon enfant, en un instant, j’ai compris ce que veut dire une foule d’homme et de femmes qui vivent au seuil de l’Église. Ces gens ne sont pas à l’intérieur, mais ils ont besoin de sentir que la porte de nos communautés est ouverte. Et si nous la fermons par notre attitude, notre   raideur ou certaines positions tranchées, c’est le scandale ! Même sans être avec nous, ces hommes et ces femmes ne veulent pas être « enfermés dehors » !
Peut-être faut-il nous habituer à ce qu’ils nous surveillent, nous estiment secrètement, et comptent sur nous pour recevoir repères et signes d’amitié. Nous sommes alors, que nous le voulions ou non, lumières pour le monde. Et en plein courant d’air !
Mon fils en a maintenant marre de jouer. Il vient de rentrer par la porte ouverte. Un jour, nos contemporains en auront marre de jouer. Ils rentreront. Par la porte qui sera ouverte. (Bertrand Lethu, journaliste)




1ères des Communions


 
Huit enfants feront leur « 1ère Communion » à Estagel le    dimanche 7 juin : Messe à 10h30.

Et trois enfants à Sournia le dimanche 28 juin. Messe à 10h30 également.





Sortie de fin d’année : caté et aumônerie
Pour les enfants du caté, les jeunes de l’aumônerie leurs  parents, sortie de fin d’année le samedi 13 juin. Nous irons à Arles sur Tech visité l’Abbaye bénédictine      fondée au VIIIème siècle qui est au cœur du village, ainsi que la Sainte Tombe. Puis nous nous rendrons à     l’ermitage St Ferréol près de Céret.
Pour tous renseignements, appeler Françoise Armagnac au 
04 68 59 97 91



Visite fraternelle

Notre Communauté de paroisses est très étendue et nous n’en connaissons pas tous les villages et lieux particuliers comme les ermitages, châteaux (en ruine) etc... Voici donc une proposition pour les visiter. Ce sera aussi et avant tout une façon de rejoindre nos frères et sœurs chrétiens ou non qui habitent ces villages, de découvrir leur lieu de vie et de partager avec eux un temps fraternel.
La date est fixée au Mercredi 8 juillet : Se rendre pour 9h00 à "Caudiès" (ne pas oublier le covoiturage) Après les Laudes et la visite de l’Eglise, nous   passerons à "N.D. de Laval" avant de nous rendre à "Fenouillet" où nous pique-niquerons après visite de l’Eglise et du château. Puis nous irons à ""Le Vivier" en passant  à "Fosse" si le temps nous le permet pour terminer à "Prats de  Sournia" pour une grillade après visite. En raison de cette grillade, merci de s’inscrire avant le 5 juillet)
Pour tous renseignements appeler Jean-Marie Sire au 06 70 89 98 98


Jubilaires
Le Père Jacques Perrault fête cette année ses 50 ans de sacerdoce. Il a été ordonné un 26 juin à N.D. de Paris. Sœur Zila de la congrégation des Sts Anges fête ses 60 ans de vie religieuse. Nous les fêterons prochainement en Communauté de Paroisses et les assurons de notre prière fraternelle


 
Vingrau
Les messes vont reprendre à Vingrau le samedi soir, une fois par mois. La première aura lieu le 13 juin à 17h30.







Un seul Corps


Passage d’une homélie de St Jean-Chrysostome (IVè sc) sur l’Eucharistie :

« Nous ne sommes tous ensemble qu’un seul pain, un seul Corps » (1Co 10,17). Qu'est-ce que le pain que nous mangeons ? Le Corps du Christ. Que deviennent les communiants ? Le Corps du Christ, non une multitude, mais un Corps unique. De même que le pain, composé de tant de grains de blé, n'est qu'un pain unique où les grains disparaissent, de même que les grains y subsistent mais qu'il est impossible d’y voir ce qui les distingue dans la masse si bien unie, ainsi nous tous, ensemble et avec le Christ, nous ne faisons qu'un tout. En effet, ce n'est pas d'un corps que se nourrit tel membre et tel autre d’un autre corps ; c'est le même Corps qui les nourrit tous. C’est pourquoi l’apôtre Paul a ajouté : « Nous participons à un même pain ».
Eh bien maintenant, si nous participons tous au même pain, si tous nous devenons ce même Christ, pourquoi ne montrons-nous pas la même charité ?… C'est ce que l'on voyait du temps de nos pères : « Toute la multitude de ceux
qui croyaient n'avait qu'un coeur et qu’une âme » (Ac 4,32).